Un dispositif anticorruption efficace repose sur trois piliers indissociables : l’engagement de l’instance dirigeante en faveur d’une activité intègre, la connaissance des risques de corruption auxquels l’entreprise est exposée au moyen de l’élaboration d’une cartographie de ces risques, et la gestion des risques identifiés par un ensemble de mesures et procédures de prévention, de détection et de remédiation.
Parmi ces mesures et procédures de détection, figurent les contrôles comptables anticorruption auxquels l’AFA a consacré un projet de guide soumis aujourd’hui à la consultation publique. Il a été rédigé en collaboration avec le Haut conseil du commissariat aux comptes, la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, l’Ordre des experts comptables, l’Association des directeurs financiers et de contrôle de gestion et l’Institut français de l’audit et du contrôle internes.
Ce guide prend la forme d’un recueil pédagogique de bonnes pratiques et d’illustrations. Il rappelle qu’une comptabilité rigoureuse et organisée, établie suivant les normes en vigueur, contribue fortement à la prévention et à la détection des faits de corruption. Pour autant, et sur les zones à risques identifiées par la cartographie des risques de corruption, l’entreprise peut mettre en place des contrôles comptables dédiés, recensés et formalisés qui lui permettront de renforcer la sécurité de ses activités.
Les contributions peuvent être adressées à consultation.afa@afa.gouv.fr jusqu’au 7 janvier 2022
>>Consulter le projet de guide pratique sur les contrôles comptables anticorruption en entreprise