L’AFA lance une nouvelle enquête sur l’état des dispositifs anticorruption dans les entreprises

Consultation

En 2020, l’AFA a conduit son premier diagnostic sur le niveau de maturité des dispositifs anticorruption des entreprises dont les résultats ont été publiés le 21 septembre 2020.

L’AFA a tiré des enseignements de ce premier diagnostic en adaptant ses missions de conseil et d’assistance en conséquence, en actualisant ses recommandations et en procédant à la rédaction du guide pratique anticorruption à destination des PME et des petites ETI et du guide sur les contrôles comptables anticorruption.

Deux ans après, l’AFA, conformément à ses attributions et en application du Plan National Pluriannuel 2020-2022 de Lutte contre la Corruption (PNPLC), souhaite renouveler cette enquête pour mesurer les évolutions de l’appropriation des dispositifs anticorruption par le secteur économique. Cette nouvelle enquête comprend un volet dédié au prochain PNPLC, afin de recueillir l’avis des entreprises sur les objectifs et les actions qui pourraient y être inscrits.

Elle vise ainsi à collecter des données actualisées afin d’établir un nouveau diagnostic portant sur trois volets :

  • déterminer le niveau de connaissance des entreprises en matière de corruption et de trafic d’influence ;
  • établir un état des lieux de leur dispositif anticorruption ;
  • réaliser un bilan du précédent PNPLC et identifier des actions qui pourraient nourrir la prochaine stratégie nationale.

A l’instar de la première enquête, le questionnaire est totalement anonyme et s’adresse à toutes les entreprises, quels que soient leur chiffre d’affaires, leurs effectifs et leurs activités. Il a été transmis aux fédérations professionnelles pour diffusion à leurs adhérents.

À l’issue de cette enquête ouverte du 10 mai au 10 juillet, les données seront analysées par l’AFA qui en publiera les résultats. Cette enquête viendra compléter les diagnostics lancés par l’AFA auprès du secteur public, tant des ministères et de leurs opérateurs que du secteur public local et du secteur fondatif et associatif.

 

Partager l'article sur :